Pauline Launay, bénévole du mois

Publié le 05/06/2019

La saison des Bénévoles du Mois reprend ses droits, le District du Calvados et la Ligue de Football de Normandie connaissent désormais une nouvelle promotion. Toujours initiée par la Fédération, cette opération vise à valoriser ceux qui œuvrent au quotidien pour notre sport !

District : Bonjour, racontez-nous un peu votre parcours dans le Football 

J’ai d’abord débuté en tant que joueuse à l’âge de 12 ans à l’ES BENY BOCAGE.  Vers 16 ans, j’ai pu passer le diplôme de jeune animateur technique qui m’a permis d’encadrer les U6 à U9 sur les mercredis après-midi pendant deux ans.
J’ai par la suite souhaité m’investir bénévolement dans le bureau il y a trois ans lorsque des anciens membres ont démissionné sur le poste de secrétaire. Désormais, je joue à l’US MSM car malheureusement nous n’avons plus d’équipe féminine à Bény.

District : Le Bénévolat, c’est un peu votre vie finalement…

Le bénévolat c’est tout d’abord un loisir qui nous permet de passer du temps autour d’un sport que j’apprécie. Les activités sont diverses, auprès des jeunes et sur de l’événementiel. Le bénévolat c’est aussi les rencontres.

District : Comment voyez-vous l’évolution du Bénévolat ?

Le bénévolat est malheureusement en déclin, il nous est difficile d’être entouré dans nos activités, même si quelques parents, commerçants viennent nous prêter mains fortes (cela est pourtant resté insuffisant car le bureau actuel s’apprête à démissionner. Il serait essentiel que la fédération se penche sur la question du bénévolat en milieu rural.

District : Quel(s) souvenir(s) gardez-vous de cette belle carrière ?

Les plus beaux souvenirs, rencontre des personnes de différents milieux qui enrichissent la vie sociale notamment lors des tournois jeunes où les parents et jeunes passent de bonne journée.

Conclusion du président

Pauline très jeune dirigeante, évoque et lance un SOS aux instances du football. Le milieu rural est en  grande difficulté pour trouver et encore plus pour fidéliser des bénévoles, le milieu rural ne pourra survivre que par la mise en place de groupements ou voir même de fusions, et que certaines contraintes réglementaires soient revues.

Par Dominique Perrier

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